L’inferno dei profughi in Libia: diventano un’auto-accusa le giustificazioni dell’Italia di fronte alla denuncia Onu

Fonte Pressenza.com

21.11.2017 – Redazione Italia

L’inferno dei profughi in Libia: diventano un’auto-accusa le giustificazioni dell’Italia di fronte alla denuncia Onu
(Foto di Medici senza Frontiere)

“Cos’è oggi la Libia si sapeva già…”. O, ancora: “Sono cose terribili, ma in fondo già note”. E via di questo tono. E’ con dichiarazioni di questo genere che vari esponenti del Governo e del Parlamento italiano hanno reagito alla dura presa di posizione di Zeid Raad Al Hussein, il commissario Onu per i diritti umani il quale, evidenziando l’orrore dei lager libici, ha contestato la politica migratoria dell’Unione Europea, condannando in particolare l’accordo tra Roma e Tripoli per fermare gli sbarchi. “E’ disumana – ha detto testualmente Zeid Raad – la scelta Ue di assistere le autorità libiche nell’intercettare i migranti nel Mediterraneo e riportarli nelle terrificanti prigioni in Libia. La sofferenza dei migranti detenuti in Libia è un oltraggio alla coscienza dell’umanità”. La conferma di questo inferno è arrivata, in quelle stesse ore,  da un reportage della Cnn che ha documentato la vendita all’asta di alcuni profughi come schiavi, esattamente nei modi che diversi richiedenti asilo sbarcati in Italia hanno raccontato negli ultimi mesi a varie Ong e operatori umanitari. Ma la reazione alle immagini sconvolgenti della Cnn da parte della politica italiana è stata sostanzialmente la stessa: “Già si sapeva…”. Ovvero, nessuna presa di distanza ma, anzi, quasi una auto-assoluzione e un ulteriore supporto alla Libia. Non a caso i principali giornali libici – ad esempio il Libya Herald o il Libyan Express – hanno titolato: “L’Italia difende la Libia contro l’Onu dall’accusa di accordo inumano sui migranti”.

Allora, “si sapeva”. Certo che si sapeva. A parte tutti i dossier e le denunce alla stampa che si susseguono da anni ad opera di Ong come Medici Senza Frontiere, Amnesty, Medici per i Diritti Umani, Human Rights Watch, sono numerosi i rapporti fatti anche da istituzioni internazionali. Qualche esempio, solo negli ultimi 12 mesi.

Leggi tutto

Seule face à la justice après avoir été violée

par Françoise De Smedt

Victime d’un viol, Norine raconte son parcourt pour nous permettre de comprendre les barrières à surmonter pour les victimes. Un témoignage qui montre aussi que la justice dans notre pays n’est pas au service des victimes.

Norine a porté plainte au mois de décembre 2016 pour viol. Elle s’est rendue au commissariat de police à Liège où elle a été très bien accueillie.

« On m’a demandé si je voulais que ce soit un homme ou une femme qui prenne ma déposition. Donc j’ai eu une femme et elle a pris 4h30 pour faire ma déposition. Pour avoir les détails et tout ce qui était nécessaire à avoir comme informations s’il devait y avoir un procès. »

Là, on lui a aussi donné les infos pour le service d’aide aux victimes, le suivi psychologique puisque c’est aussi dans la loi. Ainsi que le numéro d’une assistante sociale de la police qui lui a dit qu’elle serait recontactée. Elle s’est rendue également au service d’aide aux victimes de Liège. « Jusque-là tout se passait plutôt bien. »

Un mois plus tard Norine n’avait toujours pas de nouvelles. « J’ai appelé une assistante sociale du parquet. Cette assistante m’a dit : “On n’a toujours pas de nouvelles, je vous resonnerai dans un mois.” Donc deux mois et demi après les faits. Le problème c’est qu’entre temps, je croisais régulièrement le garçon qui m’a violé, ici, à Liège. Ça laisse un grand flou émotionnellement et psychologiquement. Et une peur aussi, on se demande ce que va être la réaction de la personne quand elle va être au courant de la plainte. Ca a duré jusqu’au mois de juin. »

Norine apprend que l’auteur n’a toujours pas été entendu. « Un gros coup de massue… Cela faisait 7 mois et toujours pas de nouvelles. La personne n’est toujours pas entendue. Moi, je stresse en me disant elle était au courant alors qu’elle ne l’est pas. C’était insupportable. »

Leggi tutto